Les mesures d’urgence prises après l’accident pour maîtriser les rejets radioactifs, c'est à dire dégager les décombres, construire le sarcophage, déblayer, décontaminer, construire des routes, enfouir les débris, bref, « l’élimination des conséquences de l’accident », ont nécessité énormément de bras. Ces opérations diverses ont été menées entre 1986 et 1990, par plus de 500 000 personnes. 100 000 militaires mais surtout des civils : Infirmiers, médecins, ouvriers, ingénieurs, médecins, de toutes les nationalités (Russes, Ukrainiens, Estoniens...). Ils n’étaient qu’exceptionnellement munis de dosimètres; leur exposition aux radiations a pu être très variable selon le temps passé sur le site, l’endroit, les matériaux utilisés...
D'après des sources militaires, bien qu'il soit très dur de suivre tous les liquidateurs, on estime à 20 000 le nombre de morts et 200 000 le nombre d'invalides.
« Visiblement, les radiations étaient telles que tous les équipements brûlaient, mais les petits soldats en combinaison et gants de caoutchouc couraient dans tous les sens... »
- Iouri Samoilenko, ex-responsable chargé des travaux de décontamination